Au chemin de Courmême

Ballade à l’impromptu pendant le déjeuner…

Les arbres ocrés projettent leur lumière au ciel ombré de gris.

La voûte des frondaisons ressemble aux croisées d’ogive d’une cathédrale.

Silence on avance… Un chevreuil cabriole et s’arrête interloqué puis s’enfuit dans un fourré. Les fossés se gorgent des pluies d’automne, les mousses reverdissent et les fougères brunissent.

Coup de cœur pour le choc des couleurs.

Au chemin de Courmême, il est une petite maison solognote, bien cachée en plein été. Mais les vents ont dévêtu les chênes du sentier. Alors la petite maison livre quelques-uns de ses secrets, le ballon rouge d’un enfant, un feu dans la cheminée.

Un chien aboie et déchire le silence. Un faisan solitaire décolle. Les étangs s’en sommeillent et ma plume me démange.

Ce monde, oh oui ce monde est magique. Enfin moi, je le vois ainsi.

J’aimerai chaque jour qui se lève dans ce pays d’eau et de légendes.

Bonne soirée, je n’ai pas fini mon rêve.

Annie Kubasiak-Barbier

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